L’enfant et l’adolescent en deuil

L’enfant aussi bien que l’adulte sont confrontés, un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, à la mort; qu’il s’agisse d’images médiatiques, de perte d’un animal de compagnie, d’un ami, d’une personne proche de lui ou d’un membre de sa famille. Mais perdre une mère ou un père pendant l’enfance est une grande épreuve, dont les effets ne peuvent être appréciés à moyen et à long terme, ainsi que le fardeau traumatique, même lorsque l’enfant est bien connu. Dans le cadre de ce mémoire, nous nous concentrerons plus précisément sur le chagrin de l’enfant suite à la perte d’un de ses deux parents.

La perte d’un être cher est donc une véritable tragédie pour l’enfant. Ce phénomène présente cependant ses caractéristiques particulières. Les trois perspectives suivantes :

  • Le deuil se produit dans un être en pleine évolution qui mobilise beaucoup d’énergie psychique. Mais quand un être cher a perdu, le deuil nécessite des forces et de l’énergie qui ne sont plus disponibles pour le processus de croissance de l’enfant. Ce test de deuil entrave irrémédiablement le processus de développement de l’enfant.
  • Face à la mort, une situation inhabituelle et étrange, l’enfant, qui dépend des adultes, se dirige vers eux et s’identifie immédiatement à leurs attitudes et à leurs réactions. « Le deuil des enfants est basé sur celui des adultes de leur entourage
  • Un décès important dans l’enfance entraîne des changements dans les conditions de vie. Ces changements peuvent être, par exemple, l’ordre d’un mouvement, ce qui entraînera l’éloignement de son environnement habituel, sa perte et ses amis. L’enfant en deuil doit alors faire face à d’autres difficultés.

La première perspective est essentielle car elle met l’accent sur la relativité des moyens psychiques, cognitifs et émotionnels dont dispose l’enfant pour pleurer et commencer le processus de deuil. À ce niveau, il nous semble intéressant d’examiner avant tout la manière dont l’enfant, selon son âge, représente la mort pour lui-même. Cette représentation constituera une « toile de fond » pour le travail de deuil de l’enfant

La conception de la mort par l’enfant peut être influencée par des facteurs tels que le développement cognitif et émotionnel, l’expérience de vie, les expériences de vie et les explications données par ceux qui l’entourent, en particulier par les adultes et les parents. En effet, c’est à cette époque que le concept de l’irréversibilité de la mort est acquis par l’enfant, que la notion d’universalité est en cours d’acquisition et que l’angoisse, même si elle est toujours présente, semble être dominée par des défenses mieux organisées dans lesquelles les contributions socioculturelles commencent à jouer leur rôle. Cependant, il n’est pas nécessaire que l’enfant ait une conception complète et correcte de la mort afin d’effectuer un travail de deuil.il est évident que la conception de la mort de l’enfant influence l’élaboration de son deuil.

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