Chacun vit le deuil différemment et il n’y a pas une seule façon d’aider une personne en deuil. Au lieu d’essayer d’imposer votre propre vision de ce dont la personne en deuil a besoin, vous devriez être là pour lui offrir de la compagnie, une épaule sur laquelle pleurer et une validation émotionnelle .
Elle aura besoin de passer du temps à faire son deuil. Vous devez lui dire que ses sentiments sont naturels et l’encourager à trouver sa propre façon de commémorer l’être cher.
Pratiquer des techniques de conseil utiles
Agissez comme un compagnon. L’expérience du deuil est différente pour chaque personne. Cela signifie qu’aucun niveau d’expertise ne vous permettra de dire à la personne en deuil comment elle doit réagir. Votre rôle est de l’accompagner, de l’écouter et de valider ses sentiments.
Ne dites pas, écoutez.
Insistez constamment sur le fait que sa réaction est normale et naturelle.
Encouragez-la à utiliser ses propres compétences pour faire face au deuil. S’il est un artiste, encouragez-le à utiliser cette capacité pour exprimer ses sentiments.
Aidez-le à comprendre et à reconnaître ses sentiments.
Aidez-le à élaborer un programme qui lui permette de gérer ses tâches quotidiennes tout en réduisant les facteurs de stress extérieurs inutiles.
Rappelez-vous que votre travail consiste à être présent, et non à faire disparaître la douleur. C’est impossible. Votre travail consiste à les soutenir, pas à essayer de les réparer.
Validez les sentiments. Il est important de montrer clairement que vous comprenez les sentiments de la personne. Assurez-vous qu’elle sait que ces sentiments sont naturels et que chacun vit le deuil différemment. Il peut être utile d’expliquer certaines des réactions courantes au deuil et de préciser qu’elles sont naturelles.
Les personnes qui vivent un deuil instrumental se concentrent sur la résolution de problèmes et essaient de contrôler les réponses émotionnelles.
Les personnes qui vivent un deuil intuitif ont des expériences émotionnelles intenses qui peuvent inclure la dépression et des pensées sur la mortalité[2].
Il est fréquent que les personnes se blâment, ressentent de la colère, du désespoir, de l’anxiété et se retirent du monde.
Posez des questions ouvertes. Ne posez pas de questions suggestives ou de questions » oui » ou » non « . Posez des questions larges, qui les encouragent à réfléchir à leurs sentiments et à explorer les sujets qui les intéressent. Indiquez clairement que vous voulez savoir ce qu’ils ressentent, mais que vous ne mettez pas en doute la validité de leurs sentiments.
Ne posez pas de questions « pourquoi ». Elles donnent l’impression que vous ne comprenez pas ou ne soutenez pas leurs sentiments[4].
Posez des questions générales comme « Comment te sens-tu ? »
Demandez « Qu’est-ce qui vous dérange le plus ? »
Au lieu de demander « Pourquoi te sens-tu ainsi ? », demandez « Pourrais-tu me donner des exemples précis ? ».
Paraphrasez les réponses. Lorsque vous essayez d’aller au cœur de leurs problèmes, essayez de donner un bref résumé de ce que vous pensez qu’ils vous ont dit. Vous montrerez ainsi que vous l’écoutez et vous l’aiderez peut-être à mieux cerner ce qui le préoccupe le plus.
S’il vous dit : « Je reste éveillé toutes les nuits en pensant à lui. Quand je vais au travail, je suis fatiguée et je n’arrive pas à penser clairement. Je suis de plus en plus nerveuse et déprimée parce que je ne peux pas fonctionner pendant la journée. » Demandez : « Votre chagrin provoque donc des problèmes de sommeil qui perturbent votre vie ? »
Réfléchissez à vos sentiments. Lorsque vous avez une idée de ce qu’ils ressentent, vérifiez que vous avez bien compris leurs émotions. C’est une façon de montrer que vous êtes à l’écoute et que vous avez développé un lien émotionnel.
Essayez : « On dirait que vous êtes très en colère contre ce qui s’est passé ».
Ou encore : « On dirait que vous avez du mal à comprendre vos émotions. »
Abstenez-vous d’adopter un comportement qui ne vous soutiendrait pas. Tout ce que vous faites doit être dirigé vers eux. Tout ce qui suggère que votre attention est ailleurs sera contre-productif. Vous devez éviter de leur imposer vos propres solutions.
Ne regardez pas l’horloge.
Ne prenez pas de notes.
Ne regardez pas dans la salle.
N’essayez pas de trop lire dans leurs sentiments et de leur imposer votre propre idée ou leurs sentiments.
Ne prêchez pas ou ne faites pas la morale sur ce qu’ils devraient faire.
Évitez de donner trop de conseils ou de poser trop de questions.
Ne répondez pas trop rapidement. Accordez des moments de silence.
Ne changez pas de sujet.
Ne parlez pas trop de vous
Développer une image de soutien
Regardez-les dans les yeux. Regardez-le dans les yeux pour montrer que vous êtes intéressé et engagé dans ce qu’il dit. Laissez votre visage montrer que vous êtes ému et que vous apportez votre soutien. Soyez dynamique et engagé, en hochant éventuellement la tête en signe d’affirmation.